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14 juin 2009

Le dimanche c'est "Oldies but Goodies"

   Sonny Rollins et Pharoah Sanders

Oldies_But_Goodies_Logo   Pour cette rubrique j'ai cherché à retrouver d'où venaient mes premières émotions musicales. La première fois que je suis vraiment restée sans voix, transcendée, j'avais onze ans environ. Ma mère m'avait emmené voir Sonny Rollins en concert à Vienne, c'était le festival de jazz.

   Je suis restée interdite pendant plus de deux heures. Mets toi dans la peau d'une petite fille au milieu de toute cette foule dans l'arène qui écoute pour la première fois un concert de jazz. Je voyais ce grand noir en costume avec son saxophone, je ne voyais plus que lui: il avait une énergie folle, une présence incroyable. Il jouait comme s'il avait vingt ans et je demandais à ma mère où est-ce qu'il trouvait tout ce souffle. J'avais l'impression qu'il avait des poumons à n'en plus finir.

   Il pleuvait, j'étais trempée et je m'en fichais pas mal, je vivais un moment magique: je découvrais le jazz.

   Par la suite j'ai découvert Duke Ellington, Ella Fitzgerald, Nina Simone... jusqu'à cette année où on m'a fait écouter Pharoah Sanders que j'ai adoré. J'aurais voulu te faire écouter la chanson éponyme de l'album, "Elevation", qui relève de l'ethno-jazz mais je ne la trouve pas. A défaut, voilà un de ses très beaux lives.

   Il y'a un dossier de Fluctuat sur l'histoire du jazz assez concis mais intéressant ici.

   Mesdames, mesdemoiselles, messieurs: je vous souhaite un bon après-midi !

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Commentaires
S
Mais je ne fais que ça figures toi depuis hier ! Peut-être que j'en ferai la critique, peut-être...
M
Oui ok§<br /> Pour les belles voix et belles ambiances, histoire de changer avec Nina Simone et Ella, écoute Patti Wtares et l'album "sings".<br /> Un bijou l'état brut.
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